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La Voix du Nord 2 février 2015

Les principaux élus de l’UMP, du MoDem et de l’UDI du Pas-de-Calais se sont retrouvés pour la préparation des élections départementales des 22 et 29 mars. Une grand-messe au cours de laquelle ils ont dévoilé leur plan de bataille et présenté leurs candidats dans les 39 cantons.
Daniel Fasquelle entouré de Bruno Duvergé et de Frédéric Leturque : l’UMP, le MoDem et l’UDI affichent leur union.
Le député-maire du Touquet Daniel Fasquelle l’a répété à l’envi samedi : « On travaille en équipe et en parfaite entente entre les trois partis, depuis plusieurs mois, avec les conseillers généraux du groupe Union@ction 62. Ce n’est pas une union de façade ou de circonstance, mais une union profonde, et une grande première. Nous aurons des candidats d’union dans tous les cantons ».
L’aspect historique de cette union de la droite, du centre et des indépendants tient à cœur à leurs élus au département et aux candidats. Ensemble, ils se présentent comme l’alternative à la domination sans partage du parti socialiste et à la montée du front national.
« Le matraquage fiscal, ce n’est pas que François Hollande… »
« Nous incarnons la vraie voie de l’alternance, et nous sommes plein d’allant et d’espoirs. Nous formons une équipe de candidats de terrain motivés. Notre message, c’est qu’il faut que département marche sur ses deux jambes, en assurant un rôle social comme c’est le cas aujourd’hui, mais aussi en facilitant le développement économique. Le Département est aujourd’hui dans un cercle vicieux qu’il faut absolument arriver à briser : on augmente les impôts pour financer l’aide sociale. La fiscalité est devenue épouvantable. Le matraquage fiscal, ce n’est pas seulement François Hollande. Les socialistes ont mis la France, la Région et le Département à genoux ! »
La bataille est lancée pour « faire tomber le Département ». En jouant la carte du terrain et de la proximité, en dénonçant l’attitude de « barons socialistes embourgeoisés et déconnectés », et en proposant une autre politique économique et fiscale. « Ensemble ».
« L’invraisemblable devient possible ! »
« Faire tomber le Département », c’est l’objectif clairement affiché par les candidats de la droite, du centre et des indépendants. Un doux rêve pour eux qui ne détiennent que 13 des 77 cantons actuels ? Pas tant que ça à les écouter… « On a une opportunité unique de faire basculer le Pas-de-Calais. Toutes les cartes sont rebattues, la moitié des conseillers généraux actuels ne seront plus là et avec le redécoupage, la population voudra des élus de proximité et de terrain », estime Bruno Duvergé. Et n’allez pas dire aux élus et candidats que le Département est imprenable, parce que dirigé par le parti socialiste depuis 70 ans. « Depuis mon élection à Arras en 1995, on a fait tomber beaucoup de villes. Il y a eu Calais en 2008, et aux dernières municipales, on a pris Béthune, Saint-Omer, Montreuil, Arques, Hesdin, Berck, Marck, Saint-Nicolas… L’ancrage dans le territoire, c’est nous qui l’avons maintenant. Le PS n’a plus que Boulogne, Lens et quelques villes du bassin minier. »
Autre élément que la coalition estime bénéfique, le fait que cette élection « intervient au moment où il y a une reconstruction territoriale. Nous voulons assumer pleinement notre position centrale entre Nord – Pas-de-Calais et Picardie, jouer notre rôle de trait d’union », explique le maire d’Arras, Frédéric Leturque. Et puis il y a ce bilan socialiste que le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe pointe du doigt : « notre département est dernier en termes d’emplois, de santé, d’économie… Dans un climat d’union nationale, on montre qu’on sait s’unir pour changer les choses et se mettre au service du Pas-de-Calais et de sa population. On a montré dans nos communes qu’on en est capables, en appliquant des méthodes simples. Beaucoup se sont servis au lieu de servir le Département… ». Michel Petit enfonce le clou : « Le président Dagbert a abandonné l’idée de progrès. Nous allons retravailler pour le progrès et pour l’avenir, arrêter la politique dispendieuse et de luxe, en finir avec l’argent gaspillé pour obtenir un Département plus juste fiscalement, économiquement, socialement et en matière d’innovations. »
En cas de triangulaire
Si un candidat de l’union de la droite et du centre se retrouve au 2nd tour dans une triangulaire avec des adversaires PS et FN, « il n’y aura aucun accord. On ouvre une voie entre le PS et le FN. Les Français ont besoin de clarté. »
Les 39 binômes de candidats dévoilés
Il reste quelques rares incertitudes pour la composition des binômes de candidats, qui donneront lieu à des primaires dans les cantons de Beuvry et d’Hénin-Beaumont 2, ou qui nécessiteront encore un peu de patience dans le canton de Carvin. Trois exceptions sur 39 cantons, ce qui veut dire que 36 binômes de candidats ont été officiellement présentés samedi. Des duos mixtes homme-femme, mêlant le plus souvent possible des candidats issus des trois partis (UMP, UDI, MoDem).

 

Source : http://www.lavoixdunord.fr/region/departementales-62-ump-modem-et-udi-ensemble-sur-la-ia653b16303n2637493

 

 

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