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Mes convictions centristes sont renforcées !

Par Serge REDON

Je profite de l’actualité brûlante des élections dans le Doubs, pour partager avec vous ma réflexion personnelle sur nos alliances possibles.

 La ligne de fracture qui s’est dessinée hier à l’UMP entre les partisans du Ni-ni ( et ses « subtiles » variantes) et le soutien au candidat capable de battre le Front National, me parait claire et saine.

Pour ma part, je pense que nos idées démocrates ne peuvent se contenter d’un ni-ni qui laisse le champ libre au candidat du Front National. En ne choisissant pas, les dirigeants de l’UMP ont clairement indiqué qu’ils préfèrent laisser élire le Front National  (puisqu’arrivé en tête), plutôt qu’un député PS. Je ne partage pas du tout cette position. Il me serait plus facile de travailler avec Vals ou Macron qu’avec Le Pen.
En 2002, je n’ai pas hésité une seconde à voter Jacques Chirac, contre Jean-Marie Le Pen. Evidemment.
Personnellement, je ne soutiendrai pas  un candidat qui n’aura pas clairement choisi une position contre le Front National et qui aura choisi le camp du ni-ni. ça vaut naturellement, pour Mr Xavier Bertrand.
Même si je pense, par ailleurs, que le Front National devrait être représenté à l’Assemblée Nationale, comme les autres partis « minoritaires » par la voie de la proportionnelle. La démocratie est un droit, la politique un combat.
Nous le savons tous, le Front National c’est la voie de la haine, du populisme, du racisme, de la sortie de l’Euro, du repliement anti européen, de l’échec économique assuré, du pouvoir non contestable du « chef » et de l’abaissement de la France. On le constate déjà si bien dans les quelques villes qu’ils ont prises. Malheureusement.
L’UMP a choisi la position la plus lâche qui soit. En feignant la neutralité d’un ni-ni, l’UMP fait, objectivement, le lit  du Front National.  C’est dans la parfaite continuité et la logique de la dérive « Buisson ». C’est à un véritable  « Munich » politique auquel nous assistons.
Mais ne mettons pas dans le même sac tous les dirigeants, militants ou sympathisants UMP. Alain Jupé, Nathalie Kosiusco Morizet et d’autres ont choisi une voie différente en choisissant de soutenir le candidat du PS. Ils méritent notre respect.
En regardant ce spectacle pitoyable, mes convictions centristes sortent renforcées !
Salutations démocrates,

Serge REDON

 

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