MoDem 02

 Mouvement Démocrate du Centre pour la France

Avec près de 10 % des suffrages à la présidentielle (trois millions de voix), FRANCOIS BAYROU a figuré dans le « quinté » c’est un score tout à fait honorable. Aux législatives, les Français ont voulu donner une majorité à François Hollande pour les uns ou « sauver » les meubles pour les autres. Avec le mode de financement inique que nous connaissons, le Modem va voir son obole de l’état fortement réduite. Malgré tout , nous ne sommes pas ruinés et sommes habitués à ne pas vivre au- dessus de nos moyens.Notre grande richesse vient des femmes et des hommes qui ont rejoint le mouvement dès 2007.Ils viennent de droite comme de gauche et parfois avec une sensibilité écologique. Ils ont compris que l’affrontement droite/gauche était délétère, stérile et préjudiciable à l’intérêt du Pays.Et d’ailleurs, c’est quoi être de droite ou être de gauche en 2012 ? Est-on progressiste d’un côté et conservateur de l’autre ? François Mitterrand, en signant les accords de Marrakech était- il totalement de gauche ? Jacques Chirac, en préservant le modèle social Français était- il uniquement de droite ? Alors, face à la situation économique, sociale et éthique de la France, le temps n’est- il pas venu de faire une pause dans les postures politiciennes qui n’intéressent plus les Français.A l’heure ou la maison brûle, j’en appelle à tous les Républicains, Démocrates, Humanistes. Le temps présent nous oblige à nous rassembler pour retrouver le chemin de la croissance en France et en Europe. Deux dangers nous guettent, plus graves que la misère, c’est d’un côté une lutte des classes sans merci et de l’autre un repli sur soi avec le rejet du droit à la différence. Le premier devoir du Politique n’est –il pas de restaurer la confiance, l’espoir en donnant du sens à son action.Le temps est venu de faire passer le NOUS avant le JE, l’intérêt général avant l’intérêt particulier. Il faut cultiver le P de Politique et non le P de Populaire car l’intérêt général n’a jamais été une somme d’intérêts particuliers tant ils sont souvent en contradiction. En tous cas, c’est le choix que nous faisons au Mouvement Démocrate du Centre pour la France.

PAUL PARINGAUX